XVIIIème siècle – Brique foraine
Rue de la Porte d’en haut
Cette grande maison avec jardin, située dans le quartier du Moulin-d’en-haut, est rachetée en 1868 à Sylvie Miegeville par Bernard Naves. Le 19 mars 1911, son épouse, Léontine Naves, demande à son cousin Tony de Courrèges d’Ustou, qu’elle institue légataire universel, de créer à sa mort un hôpital dirigé par deux religieuses où pourraient être admis en priorité les malades du Fousseret et du canton. Léontine Naves décède en 1913 et sa volonté est respectée aussitôt après l’armistice de 1918. Une maison de retraite est établie dans la demeure. Elle est gérée jusqu’en 1939 par divers ordres religieux. A cette date, l’association Léontine-Naves, type 1901, est fondée pour partager la direction de l’hospice avec les religieuses. En 1959, une nouvelle maison de retraite emménage dans le bâtiment, dont la gestion est maintenant assurée par le Bureau d’aide sociale du Fousseret, bénéficiant d’un bail à longue durée pour le franc symbolique de la part de l’association Léontine-Naves. En 1985, un nouveau foyer-logement est construit à l’initiative de Madeleine Dega par la commune du Fousseret, qui bénéficie à nouveau d’un bail à longue durée pour le franc symbolique de la part de l’association Léontine-Naves. En 1996, l’ancienne demeure, devenue trop vétuste, est abandonnée et la maison de retraite Saint-Joseph s’installe dans un nouveau bâtiment construit par la municipalité. L’association Léontine-Naves a cédé depuis toute sa propriété à la commune du Fousseret, désormais dotée de deux établissements modernes équipés pour l’accueil des personnes âgées, la maison de retraite Saint-Joseph et le foyer-logement Léontine-Naves.